LE MONDE SERA SUSTAINABLE OU NE SERA PAS.

  • La première étape est toujours de bien comprendre son nouveau terrain de jeu, décrypter les réalités et les intégrer dans ses processus — afin de dérisquer la stratégie, identifier les points de progrès et sécuriser les points forts.
  • Il est aussi important, et difficile, de bien comprendre ce qu’on est, et l’information qu’on possède — chaine de valeur, historique d’innovation, stratégie RSE, équipes… — que de bien lire l’environnement externe — le marché, les tendances, la concurrence, les fournisseurs, les consommateurs… — et son avenir proche — comme on peut le faire avec des experts sectoriels qui apportent leur culture et leur expérience, avec des futurologues et des designers qui extrapolent les tendances…
  • Il faut enfin s’équiper pour être capable de collecter, analyser et utiliser les données climat dans tous les systèmes (achat, financier…) pour prendre de meilleures décisions. Il faut intégrer dans le système de décision des entreprises, la prise en compte des enjeux environnementaux dont elles dépendent. En dotant par exemple la finance d’une 2e jambe qui intègre les impacts sociaux et environnementaux, on incitera les entreprises à aller vers des démarches plus vertueuses.
  • On pense souvent que le simple fait d’être à plusieurs va donner de la puissance, mais la réalité est tout autre et même avec la meilleure volonté du monde c’est souvent très difficile de sortir avec des choses concrètes. Il faut donc un fonctionnement en mode projet en alignant les intérêts.
    Il faut penser à intégrer toute la chaîne de valeur et les parties prenantes dans les processus, parce que la transition ne se mène pas seul.
  • Il est primordial de savoir connecter les meilleurs experts et intégrer les enjeux business, environnementaux et sociaux. On peut avoir un excellent expert carbone pour analyser l’empreinte d’un produit au début, mais il faudra un expert très différent pour appliquer un plan d’action ensuite, toujours sur l’empreinte carbone. La connexion avec le business se fera bien parce qu’on embarque des personnes aptes à traiter la stratégie business.
  • Il faut savoir aller vite, parce qu’on n’a pas le temps, parce que ce qui est valable aujourd’hui, en terme d’attente marché, de réglementation ne le sera certainement pas demain. Et dans toute organisation, les temps longs sont aussi l’occasion de remettre en question, d’hésiter, de trouver d’autres priorités — il faut réapprendre à essayer, à avancer sans connaître la route.
  • Une stratégie aussi belle soit-elle, reste une stratégie. Presque 100% des entreprises aujourd’hui, ont une réflexion sur ces sujets. Mais cela ne mène à rien, et la situation reste risquée, si elle n’est pas équipée d’un plan d’action précis à court, moyen et long terme, et d’une équipe chargée de l’implémenter. Un plan carbone à 2050, c’est un sprint qui commence cette semaine !
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